Save the date! Samedi 27 juin prochain!!
Venez vivre l'insolite voyage des sens que vous proposent les 50 artistes associés à cette nouvelle édition de
Back To The Trees!
De 17h à 2h du matin, au fil du déclin du soleil, musiciens, plasticiens, photographes, vidéastes, danseurs, performers, conteurs, architectes, paysagistes, luthiers, bûcherons, charbonniers et chamanes viennent partager leur interprétation et leur vision poétique de cet espace à la fois complexe et magique qu'est la forêt...

INIPI ET CHULLA CHAKA

Performance proposée par Hoka et Nathalie Hunt en collaboration avec Aurélien Bertini.

 

“Back to the Trees #2 : Des mousses jusqu’aux cimes…
En revenir à la forêt, aux arbres… Que peut signifier ce « retour » pour des créateurs et un public en dehors de l’occasion de savourer quelques bouffées de chlorophylle ou de l’expression nostalgique du temps où l’on rêvait avec Paul Valéry de villes à la campagne ?
Nous percevons tous qu’il y a bien plus dans ce « Back to the Trees » qu’un simple divertissement citadin. C’est qu’en fait la forêt – et singulièrement Chaux sans laquelle la Saline Royale n’aurait certainement jamais vu le jour – exprime notre origine. Notre origine à nous les hominidés, d’abord chasseurs-cueilleurs errant dans un monde d’océans et de forêts immenses à partir desquels nous dûmes nous frayer notre chemin, inventer l’agriculture, l’élevage, garantir les transactions entre les produits des deux en fondant pouvoirs et cités. Rien que cela.
Retour à l’origine mêlé à notre modernité puisque, comme l’Epopée de Gilgamesh le chante si bien, dans la lutte entre le Prince Gilgamesh et Enkidu, les combattants finiront ex æquo. Le Seigneur et le Nomade, le Prince de la Cité et le Seigneur de la Savane, le Raffiné et l’encore Rupestre, le Cultivé et le Sauvage, tous deux lutteurs et amants, fasciné chacun par les qualités de l’autre.
Or les avant-gardes du XXe siècle – de « Monte Verita » à « Acéphale » – ne diront pas autre chose que l’importance de nos pieds nus sur le sol dur chers à ce grand griot qu’est Léopold Sédar Senghor chantant à l’ombre de son Arbre à Palabres.
Les artistes répondant ici à cet « appel de la forêt » se retrouvent tantôt en maquisards, tantôt en enfants à cabanes, tantôt en chamanes, ou encore en ré-activateurs de mythes et de légendes.
De la Clairière des souffleurs qui présente au ras du sol moussu une douzaine d’œuvres vidéo à la Futaie futée qui laisse enfin aux arbres la parole littéraire, s’inventeront des itinéraires savants ou ludiques que chacun composera à la manière dont il fredonnerait le fameux « Promenons-nous dans les bois » de son enfance toute personnelle.
Né d’amitiés et de rencontres comme il en arrive en forêt, Back to the Trees #2 s’inscrit dans une première expérience conçue par Lionel Viard et Elektrophonie en 2011, à laquelle l’Isba avait déjà eu plaisir à s’associer.
Aujourd’hui rendu possible grâce à la complicité engagée d’institutions comme l’ISBA et la Saline royale, d’associations et de collectifs artistiques et artisanaux, de nombreux créateurs individuels – plasticiens, performers, musiciens, universitaires ou conteurs – Back to the Trees #2 se promet d’être un gentil sabbat, une sorte de rendez-vous qui n’aurait pas peur de croiser les scouts et Gurdjieff, les chasseurs et Bataille, les bûcherons et Ovide ou les promeneurs et Kendell Geers.
Quel bonheur de vous inviter à vous pencher sur un événement dont ni le périmètre ni la composition ne seront définitifs jusqu’au moment de son déroulé même ! Dans de telles conditions, sans doute peut-on oser traduire le célèbre et usité « Save the date » anglo-saxon par « Sauvez votre journée »… Oui, sauvez-la des griffes de l’habitude et de son terrible attendu !?

Laurent Devèze, Philosophe, Directeur de l’ISBA

 

Les tandems solidaires

NYI ET COLLEGE BAUME LES DAMES CLASSE ART PLASTIQUE

Le mardi 24 mars 2015 après-midi, Claude, journaliste spécialisé sur la forêt amazonienne nous a proposé un atelier typique des tribus du Pérou. 
LIEN VERS LE BLOG DE LA CLASSE

Nous nous sommes assis par deux dos à dos. Il nous a raconté des légendes péruviennes puis il nous a présenté des œuvres d’Art d’enfants de l’école Nyi. Ces œuvres représentent des visions liées aux mythes de leurs tribus. Nous avons fermé les yeux pendant qu’il nous jouait de la musique traditionnelle (tambour, maracas, flûte, chant). Le but était de se rendre par l’imagination dans un lieu aimé, en forêt, pour y rencontrer un animal. Ensuite, chacun, sur une partie d’une grande feuille, a tenté de représenter sa vision.

C’était un atelier reposant et très inhabituel.

article rédigé par Mathilde, Amélie, Léo, Aline, Thibaud, Lilou et Sofiane

collége CAMUS Besançon