L'essentiel de la vie se joue dans l'instant présent, que faisons nous là pour la vie?
  HOZHO REVUE Article sur José Licuy à lire pour la revue Hozho 1 - 2- 3 - 4  
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Memoria Kichwa est le premier album de la collection audio "Mémoire Indienne", 
un recueil de chants sacrés des nations indiennes d'Amazonie.
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Anku Nanki
Hoka
Carnet de voyage chez une famille Shuar
HOKA Sound Broadcast
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Il s’agit d’un carnet de voyage photographique d’un séjour de deux mois, en Mai et Juin 2005 en compagnie d’une famille Shuar de la communauté Tunants dans le canton de Taisha, région de Morona Santiago en Équateur, en traversant la cordillère de Cutucù, proche du Pérou. Situé à plusieurs heures de marche du village Shuar, Makuma, et d’autocar de Macas la ville la plus proche, le campement de Miguel se trouve en pleine jungle amazonienne au bord de la rivière Makuma. Miguel s’est installé ici, loin de la communauté Tunants, depuis quelques années avec sa famille, sa femme, Fabien son dernier enfant de 4 ans, trois de ses filles, son fils de 17 ans et ses trois petits enfants. J’ai suivis le quotidien de cette famille Shuar. Chasse, pêche, culture du Manioc, fabrication de la Chicha et cérémonie de l’Ayahasca.
"J’ai accompagné « Matico », un jeune grenoblois qui décide, après plusieurs séjours en équateur, à 17 ans de vivre avec les Shuar. Il vient rencontrer l’Uwishin pour l’ultime cérémonie d’enseignements et pour trouver sa femme avec qui il aura deux enfants depuis. "
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Un montage sonore est aussi disponible, il comprend des interviews en Espagnol ainsi que des chants traditionnels de femmes Shuar et des ambiances sonores du trajet et de la jungle.
Les Indiens anciens réducteurs de têtes, plus connus dans le monde sous le nom de Jivaros (nom donné par les conquistadors espagnols qui veut dire sauvage), se répartissent en cinq sous-groupes : les Shuar, les Achuar, les Shiwiar, les Aguaruna et les Huambisa. En Haute-Amazonie, à cheval entre l'Equateur et le Pérou, sur un territoire grand comme la Suisse et l'Autriche réunies, ils forment aujourd'hui l'ethnie la plus importante d'Amazonie avec près de 130.000 Indiens, soit 10 % de la population autochtone du bassin amazonien. Leur territoire s'est même agrandi au nord suite à la disparition des Zaparos qui de 30.000 au début du siècle ne sont plus qu'une centaine, de nos jours.
En langue Shuar, " Arutam " veut dire " la force du Grand Tout " ou encore " le Grand Esprit ". La sagesse amérindienne qui, à chaque instant, place l'homme en harmonie au sein de notre mère la Nature.
Au coeur de la forêt équatoriale, les indiens livrent une lutte des derniers jours contre les puissants groupes pétroliers attirés par l’or noir. L’équateur ouvre de nouvelles concessions aux confins de la forêt équatorienne.
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Ouvrir une fenêtre sur un monde et donner à partager un regard

"HOKA" réalise à 17 ans son premier reportage photographique au Sénégal, sur la vie d’un village de Casamance, avec l’association Terre des Hommes et l'association des Jeunes Agriculteurs. Photographe indépendant depuis 1993, il fonde le collectif "De Visu Photographie" dont il assure la présidence jusqu'en 1996. Sa passion pour la photographie documentaire et les peuples autochtones l’amène à partir tour à tour chez les Innuat, pour suivre durant l’hiver 1996 la chasse traditionnelle sur le territoire Nitassinan Labrador Nord Québec, puis chez les Shuar de Macuma en Équateur. Manager d’artistes, documentariste, animateur et journaliste radio, il a collaboré à l'édition d'un livre pour enfants sur les Salines de Franche Comté et sur un recueil de nouvelles policières par des adolescents.
Il est à l’origine de la semaine des Peuples Premiers, avec l’association Arutam.

 
Son engagement auprès des Amérindiens date de son adhésion à la campagne de solidarité organisée en faveur d’un célèbre Ojibwai-Sioux, Léonard Peltier, condamné et emprisonné pour le meurtre de 2 agents du FBI. Ayant vécu au Québec, il a été choqué par le racisme qui existe entre Indiens et Québécois mais aussi entre Indiens traditionalistes et "pommes rouges" (rouges dehors, blancs dedans). C’est au Québec qu’il rencontre Éléonore Siouix, une Huronne, très attachée à la Terre, et grâce à laquelle il a pris conscience que les Occidentaux participent à l'élimination des peuples amérindiens, de leurs savoirs et de leurs cultures. Suite à cela il a décidé de consacrer son travail et une partie de son temps à essayer de préserver ce qui était encore possible.
Quant on demande à Hoka ce que les peuples premiers pourraient apporter aux Occidentaux, il cite Le Clezio : "dans notre monde actuel, sous la menace de la destruction nucléaire et de la dévastation des ressources naturelles, ils (les peuples premiers) éveillent un écho dans nos consciences". Pour lui-même, la rencontre avec les traditions amérindiennes a été éminemment spirituelle, lorsqu’à noël 1992, dans la Bosnie et la Croatie dévastées par la guerre, il rencontre un homme médecine Chippewa du Canada, qui lui remet une pierre, une “larme du peuple indien”, en lui adressant un message des esprits. Il décide alors de suivre cette tradition et de partir, l'année suivante, au Canada et aux USA. Grâce à ses photos, “Hoka” veut ouvrir une fenêtre sur un monde pour partager son regard, simplement, en n’oubliant jamais que ce regard porte en lui ce que l'autre aura bien voulu lui donner. Il se veut ainsi le témoin de la vie, des vies. Il espère que cela pourra nourrir la solidarité entre les hommes.
Johanna (dessinatrice)
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Hoka Photographies– Claude Gouin – 10 CHEMINE VERSOIX LA VILLE 1290 VERSOIX SUISSE
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